Entreprendre et réussir : le refus du métro-boulot-dodo ?

Éric Boucher, éditorialiste du magazine « Les Échos » écrivait récemment :

« pas métro, pas boulot, pas dodo ».

Cette expression soixante-huitarde est de plus en plus reprise par la jeune génération, laquelle n’a pourtant pas envie de réécrire mai 68.

Mai 68, combien les reportages sur cette période trouble peuvent sembler être d’un autre temps ! Le look de ces années s’accommode mal des critères d’aujourd’hui et l’identification semble impossible.

Aussi, quand Genoux Veler en 2020 s’approprie ce slogan des rues et des pavés jetés, des voitures incendiées, des cheveux longs, elle la sort de son cadre surnaturel, pour qui a vingt ans aujourd’hui, dans son clip vidéo médiatisant le « métro-boulot-dodo » du 21ème siècle.

L’auteur initial de l’expression, Pierre Béarn, l’avait extraite en 1968 d’un vers qu’il avait écrit en 1951 :

« Au déboulé garçon pointe ton numéro

Pour gagner ainsi le salaire

D’un morne jour utilitaire

Métro, boulot, bistro, mégots, dodo, zéro »

Ces quatre vers illustrent dans son recueil « Couleurs d’usine » la vie d’un travailleur en usine. Une vie qu’il connaît bien, ayant lui-même connu les cadences infernales des ouvriers à l’âge de quatorze ans. On doit à l’intervention du poète marocain Khair-Eddine ce changement de rôle : les mots oublient leur mélancolie pour symboliser la révolte des ouvriers de Renault, qu’il fallait convaincre de rejoindre le mouvement étudiant. Les tracs sont distribués à 2000 exemplaires et le mouvement se dote d’un slogan tristement percutant.

Avec les chanteuses de Genoux Veler, pas d’ouvriers, ni de chaîne de production.  Ici, la mise en scène a pour décor la salle d’un café restaurant.

La musique nous mène dans la valse des paroles à une cadence effrénée, nous malmène de sa rythmique scandée, nous harcèle de son message répété :

Métro boulot manger dodo t’as pas le choix faut garder le tempo
Boulot métro fatigue repos faut entretenir son cardio
Métro boulot manger dodo t’as le rythme gravé dans les os
Tu te pensais libre, mais c’est faux
Les minutes glissent sur ta peau

L’info est passée. La génération Z ne veut pas de cette vie sans liberté.

Un des slogans de mai 68 s’inscrivait sur les murs de la contestation pour inciter à la prise de conscience, réveillait les esprits endormis : « exagérer, c’est commencé d’inventer »

Vous qui allez entreprendre aujourd’hui, comme moi je l’ai fait en créant mon agence digitale, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, qu’allez-vous inventer ?

Inventer pour vous démarquer sur ce Web qui foisonne, où les articles se perdent dans la masse, où les sites s’endorment, aucun clic ne venant les sortir de la forêt amazonienne. Oxygène des uns, gaz à effet de serre des autres : de quelles ressources pouvez-vous disposer pour entreprendre et réussir aujourd’hui ?

Petit aperçu de vos ressources pour réussir dans l’entrepreneuriat.

Entreprendre et réussir grâce à vos propres qualités.

Etre multipotentiel est une chance formidable pour qui se lance dans l’entrepreunariat.

Egalement, il faut savoir faire preuve de curiosité, passion, résilience…

A la question « entreprendre et réussir aujourd’hui est-il une question d’audace, d’optimisme, d’une botte secrète  » que répondriez-vous ?

Voir l’article.

Comprendre sa motivation: entreprendre n’est pas fuir une situation, mais en provoquer une nouvelle.

Les situations que vous pouvez être tenté de fuir :

— un chômage qui s’éternise. La peur de la précarité, le sentiment de ne plus rien avoir à perdre sont des éléments déclenchant le « passage à l’acte ».

— une situation professionnelle qui vous épuise moralement.

Michael Gerber a écrit « The E-myth » , le mythe de l’entrepreneur. Sorti il y a quelques années, ce livre est toujours d’actualité et sert de référence. Un guide pour comprendre ce que signifie entreprendre et comment une appropriation du terme permet d’éviter l’échec .

Savoir s’entourer des bons interlocuteurs pour passer le cap de la première année d’existence en tant qu’entrepreneur et – ou  éviter l’échec.

Le bon interlocuteur sera celui qui saura tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard. Il y a plusieurs raisons à l’échec et celui-ci n’est pas fortement lié à une concurrence trop présente.

Une politique de marketing inadaptée, un manque d’anticipation en matière de gestion, notamment en matière de trésorerie, un manque de cohérence dans vos actions menées au sein même de votre entreprise, et le scénario du film de votre vie professionnelle s’inspire des plus mauvais mélodrames.

Exploiter les ressources à votre disposition : entreprendre, c’est aussi savoir se documenter et être ouvert à son environnement.

De nombreux sites vous seront nécessaires pour créer votre entreprise et vous développer. Sites administratifs, réseaux sociaux, annuaires pour les e-boutiques, blogs…

Sachez construire votre recherche pour avoir la bonne information et vous lancer en toute sécurité.

On dit qu’un projet se pilote. Prenez les commandes de votre entreprise, propulsez-la en bonne place. Utilisez tous les boosters.

La réussite, c’est un peu de savoir, un peu de savoir-faire et beaucoup de faire-savoir. Jean Nohain. (avocat, journaliste et auteur français)

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