Gérald Marie-Rose : le coach qui vous oblige à revoir votre copie.

Faire une visio avec Gérald c’est à la fois déstabilisant et apaisant. Déstabilisant parce qu’il vous parle d’entrée de communication non verbale et que dès lors vous vous mettez à flipper.

La communication non verbale, cela sonne pour vous comme une plongée dans votre âme.

Vous n’avez pas tort.

Bien maîtrisée, le nom verbal, c’est-à-dire notre gestuelle, notre attitude, notre regard est une technique redoutable utilisée par les grands orateurs.

Pourquoi ?

Tout simplement parce que cette façon de communiquer s’adresse à toutes les zones de notre cerveau.

Oui, toutes !

Comment faire quand vous vous retrouvez dans une situation où vous êtes « passé à la question ? »

Vous renversez les rôles. Le grand inquisiteur, c’est vous.

Pour contourner la communication non verbale, vous vous inventez un dialogue où c’est vous qui menez la barque.

Cela vous évite de nager en eaux troubles. Celles du comportement inconscient. Ainsi que le précise le magazine pourlasience.fr, « les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l’iceberg des processus cognitifs ».

En fait, comme le mentionne Daniel Kahneman dans son best-seller système 1/système 2, notre pensée est à deux vitesses. L’une relève de la pensée automatique, elle est rapide, efficace, et s’inscrit dans notre cerveau sans que nous en soyons conscients. Quand la pensée consciente n’est pas nécessaire, et que la réponse doit être immédiate à une situation donnée, c’est elle qui prime.

Par contre, nous sommes aussi confrontés à des situations qui demandent davantage d’analyse. De processus contrôlés. D’efforts d’adaptation, de concentration, de réflexion, etc.. Entre alors en jeu le 2e système de notre pensée, à un rythme beaucoup plus lent.

Il y a donc un monceau d’idées dont nous n’avons pas conscience, mais qui nous pousseront quand même à l’action.

Conséquence ?

Nous pouvons manquer de congruence.

La congruence c’est quoi ?

On emploie ce terme lorsqu’il y a accord entre ce qu’une personne pense, ce qu’elle ressent, et ce qu’elle montre aux autres.

Pour que le message ne soit pas contradictoire, il doit y avoir alignement entre l’idée, la sensation, la parole et les actes.

Du coup, pour être parfaitement alignée, je me dis : y a pas de problème, c’est toi la pro du marketing. C’est toi qui diriges cette interview. Même s’il est coach  et qu’un coach c’est flippant à toujours tout analyser.

Vous voyez l’idée de la communication non verbale ? C’est dans votre tête que ça se passe.

Autrefois on disait, « tourner sept fois sa langue dans la bouche ».

Mais ça c’était avant. Avant Gérald et les biais cognitifs. (Question : les biais cognitifs sont-ils antérieurs à Gérald ?)

Le temps nécessaire à prendre une grande respiration, s’efforcer d’être calme et je suis prête.

À affronter THE coach. Celui que t’a même pas le temps de dire un mot qu’il sait déjà tout de toi.

C’est donc avec une apparence du style « parfaitement sûre de moi » que je commence  véritablement l’affrontement, pardon l’interview.

Je n’ai préparé aucune question et je laisse donc mon esprit divaguer, errer, flâner, faire le tour de tout ce qui trotte et ne demande qu’à sortir de cet espace clos.

La première question fuse :

Tu penses quoi des étiquettes ? Selon toi, elles te donnent une information pertinente ou pas ?

Là, je suis prête à défendre mon idée, expliquer que je regarde toujours ce qu’il y a écrit en tout petit pour savoir si ce petit pull que je tiens dans les mains contient de la laine ou pas ou si je peux le laver à 60 degrés.

Je n’ai pas le temps.

THE Coach enchaîne, imperturbable :

Je déteste les étiquettes.

« Fais gaffe à ta communication non verbale » me répété-je in petto.

Les étiquettes c’est pourtant hyper pratique.  J’ai l’impression que je suis livide, je cherche à me raccrocher à une pince à linge, mais j’en ai rarement sur moi. Normal, je coupe toutes les étiquettes. Elles grattent, collent à la peau et je n’aime pas ça.

Un court silence. Il est clair que je dois poursuivre. Je me lance.

Toi aussi tu trouves qu’elles collent à la peau ?

Carrément.

Je peine à déglutir.

Mon petit cerveau mouline dur. Seulement, mon disque est vite saturé. Ce qui me fait penser que Gérald était ingénieur en informatique. Si on a fait le tour des étiquettes, je peux peut-être enchaîner là-dessus, sauf que je n’ai pas le temps.

Gérald énonce une phrase . Je le vois dans son regard et dans son sourire. Je vous l’ai dit, Gérald, c’est THE coach. Il peut sourire et parler en même temps, mais on ne voit que le sourire, large, franc, communicatif et le regard chaleureux. 

Ensuite, il y a THE voice. La voix de Gérald, elle traîne légèrement sur les mots. Effet antistress garanti.

Je suis fascinée. C’est comme une séance de magnétisme à distance.

.…les choses ne nous appartiennent pas. Être dans l’échange.

Là mon sang ne fait qu’un tour. Sans étiquette ? L’échange ?

Chacun doit pouvoir imaginer ce qu’il veut. Être capable de déterminer quel est l’impact dans sa vie à lui. Il doit parvenir à faire cette réflexion par lui-même.

Je vois tout de suite l’impact d’une absence d’étiquette dans ma vie. Si je me suis trompée, tant pis pour moi, il n’y aura pas d’échange. Mais je ne souffle mot.

Je sais que pour interviewer les gens, j’ai un talent fou. Je n’ai qu’à le laisser parler.

D’ailleurs, il a déjà enchaîné :

Casser ce code avec lequel on flashe .

Alors là c’est la panique. L’échange sans étiquette, c’est la mouise, mais sans code barre, j’ose même pas imaginer.

Et tu ne crois pas que ?

Non on peut tous rechercher l’écho en soi.

En moi en cet instant, l’écho, il atteint pas les sommets. Et pourtant il faut que j’enchaîne. Je balance très vite, j’espère que je vais le prendre par surprise. En même temps, j’avoue que je suis assez contente de moi. Un trait d’humour, c’est toujours bon à placer.

L’écho, j’aime bien. Il te renvoie ta question, jamais la réponse.

Exactement. Tout est dans le questionnement.

Petit instant d’orgueil. Ouais, je suis balaise. Je le sais.

C’est aussi ce que je me dis.

Le pouvoir du questionnement est excellent pour faire progresser. Une question t’oblige à conscientiser pour aller chercher la réponse.

Et là je sens que je ne suis pas obligée de répondre. Même si Gérald, il explique que l’intuition, cette certitude inexplicable, peut être perturbée par nos biais cognitifs, nos croyances, nos émotions.  Là, pas de perturbations intérieures, la météo de la prise de décision est au beau fixe.

D’ailleurs la prochaine question vient tout de suite :

Qu’elle est l’origine de ta prochaine pensée.

Je ne peux pas répondre à cela.

Déjà parce que je suis en train de l’écrire.

Mon cerveau est moins multitâche qu’avant. Ainsi, parfois, il oublie le multi, il se contente de faire tâche.

Du coup, je peine à prendre en note l’explication donnée. Celle-ci : « la démarche de la prise de conscience de ses pensées, leur subvocalisation, est thérapeutique. L’objectif est d’arriver à calmer les pensées récurrentes négatives, celles qui tournent en boucle, nous empêchent de prendre des décisions et nous épuisent. »

Vous ne le savez peut-être pas, mais la subvocalisation, c’est cette petite voix dans notre tête. Si si, elle existe. Elle est même mesurable par mesure électrophysiologique (électrodes mesurant l’activité bioélectrique des muscles du larynx, comme l’électrocardiogramme pour le cœur).

Se concentrer sur ses pensées, sur l’instant présent, est nécessaire à notre « se sentir bien ». Je ne vais volontairement pas employer le mot bien-être.

Déjà parce que c’était l’eau de Cologne dont ma mère m’aspergeait quand j’étais petite.

Et puis surtout, parce que le mot est détourné de son sens véritable et qu’avec un maître de la précision linguistique comme Gérald, je ne vais pas prendre de risque.

Je reste concentrée.

Ma prochaine pensée, je la visualise très bien. Amener Gérald à parler de son expertise métier sans qu’il s’en rende compte, tout en étant dans la communication non verbale, et avec des vrais mots.

Je vais donc prendre un air parfaitement innocent et balancer enfin ma première vraie question de professionnelle.

T’as vu, y a des coachs qui disent qu’ils sont des leviers de croissance pour une entreprise ? Tu ne trouves pas qu’on vit dans une drôle d’époque ?

La psychologie inversée, ça me connaît, je l’emploie toujours avec mon mari.

coaching-et-psychologie-inversee

J’oublie juste que Gérald a suivi un enseignement en neurosciences pour acquérir la maîtrise des facteurs neurologiques et cognitifs qui participent aux processus décisionnels initiaux de notre cerveau. Ces processus interviennent avant la phase de conscientisation.

La conscientisation est d’ailleurs une approche qu’il valorise pleinement dans son accompagnement.

Il est difficile de résumer cette méthode. Elle demande une capacité d’analyse du coaché dans sa réalité matérielle et sociale. L’objectif est d’impliquer celui-ci dans la concrétisation de sa réussite. 

La conscientisation peut être associée au concept d’empowerment que je résumerai comme une méthode permettant aux individus d’exercer leurs capacités individuelles et de prendre leurs décisions en levant les freins à l’action.

(Si vous souhaitez ressentir les bénéfices d’un coaching reposant sur les neurosciences, c’est ici que cela se passe.)

J’ai toujours ma question qui flotte dans l’air. Enfin par pour longtemps.

Non du tout. Je vais t’expliquer. Le premier levier de croissance, c’est d’apprendre à se connaître et savoir ce qui est adapté à soi. Cela permet de choisir la solution qui nous est adaptée, de ne pas s’épuiser avec des expériences qui ne nous conviennent pas.

Euh, on n’apprend pas de ses échecs ?

Oui et non. Quand on suit les méthodes vantées sur les réseaux, dans les livres, dans les spots publicitaires et qu’elles ne fonctionnent pas, on ressent quoi à ton avis ?

De l’incompréhension ?

Exactement. De la frustration, de l’incompréhension, un sentiment de nullité, et l’envie d’abandonner.

Est-ce que tu as envie d’abandonner ce que tu fais après avoir suivi autant de formations, t’être investie corps et âme?

La dernière phrase, c’est moi qui l’ai rajoutée. En communication non verbale. Pour faire style genre.

En fait, je comprends très bien ce que Gérald veut dire. J’ai tout donné dans ma reconversion professionnelle. Convaincue que j’avais enfin trouvé ma voie, là où je peux donner le meilleur de moi-même. Un échec alors que j’ai suivi toutes les méthodes m’anéantirait.

Et ton rôle c’est quoi dans ce cas ? Apprendre à vivre l’échec ?

Non. Faire en sorte qu’il ne se produise pas.

Oki. Je vois l’idée. Et concrètement ?

Je t’aide à identifier ce qui fonctionnera pour toi. Quelles ressources tu pourras mobiliser. Ce qui marche pour un autre ne marchera pas forcément pour toi.

Je ne vais pas retranscrire toute notre conversation, parce que le coaching à ce niveau-là, c’est tout autant complexe que positif.

Complexe parce que le coach mobilise tout autant des outils, comme les neurosciences, qu’une extraordinaire capacité d’analyse.

D’où vient celle-ci? Gérald Marie Rose n’a pas toujours été coach.

Son premier choix de métier l’a mené tout droit vers l’école INGESUP à Paris. Il en ressort avec un diplôme d’ingénieur en informatique.

Il fait le choix de s’investir dans les projets de développement informatique de plusieurs entreprises en tant que consultant spécialisé dans la mise en place de solutions.

La dernière en date pour le Groupe Bon Marché posera les bases d’une possibilité de réorientation.

La personnalité de Gérald s’est forgée à travers une culture de l’efficacité et de la productivité. Une culture qui l’amène à cerner immédiatement les problématiques et à déterminer les points de blocage.

Dans un contexte de missions où il ne faut pas forcément aller plus loin, cette capacité d’avoir une vision à 360 degrés génère des frustrations.

Cette propension, presqu’un mode de vie,  à reconnecter toutes les données entre elles est remarquée par le responsable de projet de la section front office du Groupe Bon Marché.

Cela lui vaudra des nuits sans dormir, passées à faire le tour de cette question : mais à quoi ça sert ?

La réponse n’est pas évidente tout de suite. Il lui faudra encore quelques échanges, des discussions en apparence anodines pour qu’il prenne conscience de ce qu’il peut apporter aux autres.

Coaching, neurosciences, il enchaîne les formations. Nous sommes en 2019. Sa formation en coaching lui amène ce qu’il recherche : maitrise des techniques, puis dépassement pour s’adapter aux personnes en oubliant les process.

Les neurosciences lui donnent la clef de ce qu’il veut réellement faire en matière d’accompagnement : donner les outils pour être autonome dans sa prise de décision. Celle-ci, éclairée, devient le reflet de son moi profond. Cette harmonie retrouvée, vous êtes à même de donner toute votre énergie à vos projets.

Gerald définit ainsi son activité :

« J’utilise les méthodologies issues du coaching et les avancées des neurosciences pour aider les entrepreneurs à trouver des leviers simples pour concrétiser une idée et développer leur projet, en leur offrant un espace favorable à la communication , la confiance, la bienveillance, le partage, l’authenticité et la collaboration . »

L’entrepreneuriat n’est pas le seul cadre où vous pouvez être amené à faire appel à ses compétences.

La vie multiplie les occasions d’être déboussolé, paumé. Dans le flot continu de pensées qui nous assaillent, nous sommes incapables d’avoir une vision correcte de la situation qui nous fait souffrir. Dès lors, nous subissons des biais cognitifs. Nous ne savons pas reconnecter entre elles des informations qui semblent dépourvues de liens.

Des stratégies de satisfaction et d’évitement émergent : ce sont elles qui nous empêchent d’avancer correctement.

C’est là une des aptitudes pas banales de Gérald. Celles qui me font écrire qu’il est THE Coach.

Cette vision à 360 degrés, qui permet de redonner du sens aux informations en apparence éloignées les unes des autres, qu’implique-t’elle ? Une extraordinaire faculté pour  mettre en place les process nécessaires à une  minimisation des pertes et une optimisation des ressources. Reconnecté à votre schéma de pensées, vous retrouvez l’aptitude à  mobiliser l’énergie et les capacités intellectuelles nécessaires à la réussite de vos projets.

Donc si the voice vous prend la tête avec un flot de paroles qui cesse d’avoir sens et vous fait être dans le brouillard, contactez-le !

Vous n’avez rien à perdre et tout à gagner.

Le premier rendez-vous est offert.

Il vous permet de prendre conscience de la valeur de l’accompagnement qui peut être mis en place.

D’en ressentir les bienfaits.

De songer que demain n’est peut-être pas si triste dans le fond.

De visualiser un avenir différent, un avenir où vous abattrez d’autres cartes.

Vous pourrez écrire votre histoire avec les termes dont vous avez envie.

Vous pourrez réunir sur une même feuille des mots comme « succès, sérénité, confort financier, vie familiale, vie professionnelle, estime de soi. »

Ces mots que vous pourrez enfin projeter s’ancreront dans votre réalité, non pas le temps d’un rêve, mais le temps d’une vie.

Parce qu’en main, vous aurez enfin les bons outils. Gérald vous en parle ici.

Si j’étais vous d’ailleurs, je ne cliquerais pas.

Parfois on n’a pas envie que les choses changent, de sortir de sa zone d’inconfort. On se dit que si demain est semblable à aujourd’hui c’est qu’il ne sera pas demain.

Simplement un nouveau aujourd’hui.

Si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas sortir de la routine. Dès lors un demain qui aurait des allures d’ailleurs, d’évasion, un demain qui consacrerait le changement, qui ne serait pas un nouveau aujourd’hui vous fait un peu peur.

Parfois, on est dans cette situation où l’on redoute le bonheur.

« Fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve

Avoir parfois envie de crier sauve

Qui peut savoir jusqu’au fond des choses

Est malheureux »

Vous pouvez écouter en boucle Jane Birkin ou cliquer sur ce lien.

Je suis convaincue que vous cliquerez sur le lien.

Car de vous à moi, une confidence qui ne sortira pas d’ici, c’est parfois tentant de se dire qu’on pourrait aller simplement bien.

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